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 Ancien appartement de Tajiri Umiko

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Tajiri Umiko
Pilote de l\'armée de Si-Anion
Humain(e)
Tajiri Umiko
4 messages postés
   Posté le 27-07-2004 à 22:43:17   Voir le profil de Tajiri Umiko (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Tajiri Umiko   

Dans cette nuit noire, angoissante et froide, une ombre s'avanturait
lentement dans Suzuko. L'air était humide, mais la pluie de coulait pas
encore, mais elle ne tardait pas. Le ciel, noir et gris, était tapissé
d'épais nuages comateux. On ne pouvait même pas voir les filaments
de lumière de la lune.
L'être, qui semblait habitué à cet endroit, tourna un coin de ce
désespérant avenue.

- ... c'est bien calme, ce soir... suçura-t-elle aux ombres de la nuit,
comme si une oreille l'écoutait, mais sachant bien que personne ne
l'entendrait.

Les mains dans les poches de son long manteau noir, elle continua
son chemin.
Le bruit d'une bouteille de bière attira momentanément son
attention, vers sa droite. Elle regarda, de ses yeux en forment de
fentes, une ruelle plongée dans le noir. Puis, de cette obscurité
complètement et total, un rat, gris et laid, sortit en courant, comme
chassé de son habitat naturel.
L'être nocturne, continuant toujours son chemin, échappa un soupir
de désespoir.

Après plusieurs minutes, près d'une heure, la personne arriva enfin
devant l'édifice de sa destination. Tout en expirant une fumée de
froideur, elle s'avança, poussant fortement contre la porte à moitier
brisée de cet établissement décrépit.
Rendu à l'intérieur, l'étrange personnage jeta un regard au hall,
désert et moisit.
Sur son manteau, il y avait une petite carte d'accrochée, blanche
mais minimement grise, sâli, où un nom était inscrit : "Umiko, Tajiri",
ainsi que quelques autres informations moins importantes.

- Peut-être que c'était une mauvaise idée de revenir ici...

Malgré son commentaire, elle continua son chemin, vers l'ascenseur,
devant elle. Elle pressa le bouton, mais rien ne se passa. Elle pressa
une nouvelle fois, mais à part un bruit bizarre, les portes de métal ne
bougèrent pas. Tajiri se baissa, tendant ses mains, et enleva une
grosse poutre de métal léger. Puis, elle en enleva deux autres, ainsi
que quelques autres débrits, avant de represser sur le bouton, mais
encore là, qu'un simple bruit.

- Sûrement bloquées... bah ! C'est mieux ainsi, elle aurait
peut-être cédée...


Lentement, elle se retourna, se dirigeant vers une porte, dont la
pancarte était à moitier décrépit. Elle poussa, mais la porte de métal
resta coincée. Elle fronça ses sourcils, puis, sortit un fusil d'un étui
noir comme l'ébène. Elle pointa le THP vers la poignée, puis, tira trois,
quatre fois avant d'arrêter. Elle flanqua un brutal coup de pied sur la
porte, qui s'ouvrit aussitôt dans un bruit fracassant.

- Bon...

Lentement, elle rangea son pistolet, puis, en marchant entre les
nombreux débrits, elle entra dans la salle, qui n'était que les escaliers
de secours. Replaçant ses mains dans les poches de son long
manteau, qui traînait sur le sol, elle monta les escaliers un à un,
certains plus détruits que d'autres. Elle monta ainsi pendant plusieurs
étages avant d'arriver là où elle voulait. Elle tourna lentement sa tête
vers une petite pancarte poussièreuse, juste à-côté de la porte, bien
fermée. Elle passa sa main sur la pancarte et lut aussitôt l'inscription...

- Quarante-huitième étages...

Elle prit un bref respire avant de pousser la porte, qui souvrit
légèrement mieux que la première. Elle observa le long couloir qui se
dessinait devant elle. Lentement, en prenant soin de ne pas
trébucher sur aucun débrit, elle marcha droit devant. Elle regarda
chaque porte, chaque numéro de porte, mais n'entra dans aucune,
enfin, presque. Car elle s'arrêta devant la porte qui porte le numéro
24-B. Là, elle se plaça devant, tendant sa main gauche, qui tremblait
étrangement. Elle prit une grande respiration, pour se calmer, puis,
lentement, elle tourna la poignée. Dans un petit déclic, elle poussa la
porte, puis, entra dans la salle.

- ...

L'appartement dans lequel elle venait d'entrer lui était familié, très
familié, même. Des souvenirs, d'innombrables souvenirs refirent
brutalement surface dans sa mémoire. Elle se souvenait de chaques
recoins, de chaques lieux, de chaques pièces, de tous ces meubles,
soit disparu, soit brisés et moisit. Elle se souvenait de tout comme si
c'était hier, et cela lui parraît encore hier...

- Mon ancien... appartement...

Elle fit quelques pas, puis, s'arrêta en plein milieu de la pièce où elle
se trouvait. Il n'y avait plus grand chose, et les seuls meubles qui
restaient était en piteux état.

- ...

Soudain, un déclic étrange et brutal se fit dans sa tête. Elle plissa ses
yeux avant de tomber sur le sol, sur ses genoux. Elle qui était
toujours si froide, elle fondit en larmes. Tous ses douloureux
souvenirs lui revinrent comme un coup en plein visage. Elle ne pouvait
oublier tout ce qu'elle avait vécue, ici.
Tout à coup, elle se plia en deux, comme si une affreuse douleur
venait de lui prendre au ventre. Elle serra ses dents, mais ne pu se
retenir plus longtemps. Elle releva brusquement son corps en criant
fortement...

- Fealis !!! Pourquoi !?! Pourquoi tu m'as fait ça !?!

Le visage toujours emplit de larmes, elle recourba son dos. En
passant près de tomber vers l'avant, elle avant mit ses mains sur le
sol, s'écorchant le bras droit contre une poutre de métal qui était
tombée du plafond.

- ... pourquoi je ne peux pas oublier... ? Pourquoi... ? Fealis...
pourquoi tu m'as fais ça, à moi... je croyais en toi... mais toi,
tu as tout brisé... Fealis... Fealis...


Elle se coucha légèrement, les jambes toujours pliées, accotant son
front contre ses poings fermes. Le visage rougit par la douleur, la vue
brouillée par les larmes, elle ne voulait qu'avoir une réponse. Mais
chaque fois qu'elle y repensait, elle s'y revoyait. Dans sa tête, elle
revivait cet affreux moment, cet instant où toute sa vie s'est brisée à
cause d'un seul homme... Fealis Miria.

La fenêtre, éclatée en plusieurs morceau, avait laissée s'échapper
son cri, faisant fuir un rat. Le froid nocturne glaçait la pièce plongée
dans le noir, là où giseait Tajiri. Elle n'avait plus assez de force
mentale pour se relever. Elle n'en pouvait plus. Elle revoyait tout,
toute la scène, absolument tout. Elle sentait cette cicatrice, juste au
dessus de son genou droit, qui lui brûlait la peau.

Lentement, après plusieurs minutes, Tajiri se décida, enfin, de se
relever sur ses jambes. Du revers de sa main gauche, elle essuya les
larmes de son visage, puis, fit quelques pas en direction d'une vieille
porte close. Elle tendit sa main gauche, puis, essaya d'ouvrir la porte,
mais sans succès. Alors, elle essaya à nouveau, mais avec un peu
plus de brutalité. La force en vint à bout. La porte de métal s'ouvrir
dans un bruit de grinçement crispant. La jeune femme fit quelque pas
pour entrer dans cette chambre. Le lit, en plein milieu, était souillé de
sang. Déchiré en plusieurs endroit, il ne restait presque rien de se
taudit infâme. Mais pour Tajiri, il en restait plusieurs souvenirs. Elle
avança lentement, puis, s'assit sur le lit.




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Tajiri Umiko - 19 ans

Ancienne Mihos, elle est maintenant soldat de
l'armée de Si-Anion.

Elle a un chien noir nommé Marx, un poisson
nommé Kamui et un portable nommé Smoochi.
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